Lancement des activités de GMES and Africa Phase II : l’Union Africaine décerne des certificats aux 8 consortiums qui sont retenus et fixe de nouvelles orientations

 

 

 

 

Le vaste Programme continental GMES & Africa a choisi Cotonou, la capitale Béninoise pour donner le coup d’envoi des activités de sa deuxième phase, du 14 au 18 mars 2022. La cérémonie d’ouverture était présidée par le Professeur Mohammed Belhocine, Commissaire en charge de l’Education, de la Science, la Technologie et l’Innovation (ESTI) de la Commission de l’Union Africaine (CUA). Les 8 consortiums choisis pour cette 2ème phase, ont signé les contrats de subvention et reçu les certificats qui attestent de leur qualification pour conduire au cours de 4 prochaines années, cette nouvelle étape capitale pour le programme spatial continental, dans leurs régions et pays respectifs.

Dans son allocution le Pr Belhocine a rappelé le contexte de mise en œuvre de cette initiative continentale en déclarant que « GMES et Afrique est issu d’une collaboration de très longue date entre l’Union Africaine et l’Union européenne qui a financé la première phase de GMES et Afrique à 30 millions d’euros ainsi que la deuxième phase à 25 millions d’euros. Cette coopération est motivée par une volonté commune de relever les défis de développement auxquels sont confrontés les deux continents ».

L’unique Consortium retenu en Afrique Centrale et conduit par la CICOS, était bien représenté par une délégation conduite par le Dr Georges Gulemvuga, Coordonnateur du Programme pour l’Afrique Centrale. Il a reçu des mains du Pr Belhocine, le Certificat GMES & Africa II, après avoir signé le contrat de subvention avec M. Hambani Masheleni, Directeur du Département de l’Education, la Science, la Technologie et l’Innovation (ESTI), de la CUA. A l’issue de cette phase des remises des prix, le Dr Georges Gulemvuga a pris la parole au nom de tous les consortiums pour adresser un message de remerciements au cours duquel il a réitéré l’engagement des consortiums à œuvrer davantage pour le succès de cette nouvelle phase.

Les assises de Cotonou ont ainsi permis à la Commission de l’Union Africaine de donner des orientations pour cette nouvelle phase, de renforcer les capacités des consortiums sur les aspects liés au financement, à la passation des marchés, à la gestion de la subvention, conformément aux politiques, règles et principes de la Commission de l’Union Africaine, et enfin, d’examen et de s’accorder ensemble avec les consortiums sur le plan de mise en œuvre de l’action.

S’agissant de nouvelles orientations, l’un des temps forts a été la présentation faite par Hamdi Kacem, de l’équipe de gestion du Programme, qui a situé les participants sur le plan de mise en œuvre de la phase II qui va mettre l’accent sur l’opérationnalisation et le renforcement des partenariats sur l’accès aux données d’observation de la terre ainsi que la maintenance des Géoportails et des E.stations ; la consolidation des services existants, sur la base d’une approche axée sur leur utilisation, extension et application à d’autres régions ; l’amélioration des capacités des institutions africaines, l’amélioration des connaissances et la dissémination des résultats.

Les questions financières ont été également au cour des échanges de Cotonou. Sous la conduite du Dr. Adeyamo Abiodun, l’un des Responsables financiers de la CUA, les experts ont abordé les défis de la gestion financière du Programme, en se focalisant sur les principaux problèmes rencontrés lors de la mise en œuvre de la phase 1. Ainsi les leçons apprises ont été mis en exergue et capitalisées, notamment celles qui se rapportent aux procédures de passations des marchés.

En marge des travaux de Cotonou, l’Union Africaine a saisi l’opportunité pour mettre en place un réseau des femmes africaines rengagées dans les questions spatiales.

 

06.04.2022