Actualités Projet GMES & Africa
Photo de famille des participants
IIème Atelier de communication du Programme GMES & Communication
Réunis du 09 au 11 mars 2020, les experts en communication issus des différents consortiums de cet important programme continental, ont évalué leurs activités et affûté leurs outils pour les prochaines phases du projet. L’atelier qui s’est tenu dans les locaux de la Commission de l’Union Africaine, a été lancé par Dr Tidiane OUATTARA, le Coordonnateur du Programme. Il a souligné l’intérêt de la communication pour ce programme qui va permettre à l’Union Africaine » de raconter au monde cette fabuleuse histoire africaine face au défi de la conquête de l’Espace, dont le programme GMES en constitue l’une des armes « .
La Commission de l’Union Africaine à travers cette formation veut améliorer la qualité des produits de communication, générer plus d’impact dans la diffusion de ces derniers et assurer une évaluation effective et efficace des différentes activités de communication. Il est également question pour les communicateurs de joindre leur efforts afin d’apporter un message fort de sensibilisation afin de créer un engagement régional des différents gouvernements.
AI’issue de l’Atelier, les participants ont convenu de quelques recommandations notamment :
- l’amélioration et renforcement de la collaboration entre les communicateurs des consortiums et celui de la coordination du Projet ;
- l’harmonisation des agendas des activités de communication ;
- la nécessite d’organiser une formation conjointe avec les chefs des projets et l’équipe de communication.
En définitive, cet atelier a été une excellente occasion pour les communicateurs de partager leurs différentes expériences, succès et challenges et de définir de nouvelles formes de collaboration pour améliorer l’impact de leurs activités. A cet effet, ils ont à l’unanimité saluer l’équipe de communication de la coordination du projet pour l’initiative de création d’une nouvelle plateforme d’échanges en ligne (Microsoft Team) exclusivement dédié au réseau des communicateurs du projet.
L’atelier s’est achevé par la remise des certificats aux participants par Dr Tidiane OUATARA, coordonnateur du Programme GMES & Africa.
Etat d’avancement du Projet au 31 décembre 2019
Après le démarrage de ses activités en octobre 2018 à Douala, en République du Cameroun, le Programme de Surveillance de l’Environnement et la Sécurité en Afrique (GMES & Africa) pour l’Afrique Centrale, dans sa thématique « Gestion de l’eau et ressources naturelles en Afrique », poursuit ses activités par la mise en œuvre des objectifs spécifiques prévus ainsi la participation au 1er forum du Programme au niveau continental et aux diverses réunions et formations. Ces activités sont réalisées par la CICOS et les membres du Consortium qu’elle coordonne. Il s’agit du Service Commun d’Entretien des Voies Navigables (SCEVN) du Congo et de la Centrafrique, du Centre des Recherches Hydrologiques (CRH) du Cameroun, de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT), de l’Observatoire Satellital d’Afrique (OSFAC) et de l’Université de Kinshasa (UNIKIN).
Le suivi des stations dans quelques pays de la région Afrique Centrale constitue l’activité majeure réalisée sur le volet relatif au renforcement des infrastructures dont la finalité est de faciliter l’accès aux données d’Observation de la Terre. Ainsi, des missions d’inspection, de maintenance et de remise en fonctionnement des stations PUMA et MESA ont été effectuées notamment, au GIE-SCEVN à Brazzaville et à Libreville. Un appui a également été apporté au GIE-SCEVN en facilitant les échanges avec EUMETSAT et TELESPAZIO, respectivement à travers l’ouverture d’un ticket pour l’acquisition de la nouvelle clé EKU et le remplacement de l’UPS hors service.
S’agissant du suivi des ressources en eau, correspondant au premier service développé dans l’objectif spécifique n°2 du Projet, les bases des données des stations d’Ilebo et Dima Lumbu en RDC ont été mises à jour, les stations de Brazzaville et Ouesso au Congo ainsi que celle de Bangui en RCA ont été reconstituées. L’approche méthodologique pour le développement d’une Application Smartphone des produits d’alerte des étiages des cours d’eau de la région Afrique Centrale a été définie, le programmeur a été recruté et la carte de navigation des abords de Brazzaville-Kinshasa a été numérisée.
Quant au second service qui concerne le suivi du bilan hydrologique des sous bassins de la région Afrique centrale, le Centre des Recherches Hydrologiques (CRH), partenaire de mise en œuvre de ce service a élaboré les TdRs et a mis en place l’équipe devant effectuer les campagnes de jaugeages des cours d’eau de la portion camerounaise du bassin du Congo (Doumé, Afamba, Dja, Boumba, Kadéi, Ngoko).
Et sur le troisième service en rapport avec le suivi de la dynamique des zones inondées sous forêts de la Cuvette Centrale, deux cartes thématiques ont été élaborées par l’Observatoire Satellital des Forêts de l’Afrique Centrale (OSFAC). Il s’agit de la carte d’occupation des sols de la Cuvette Centrale (figure 1a) et la carte de suivi de l’évolution de l’habitat naturel (biodiversité) de la Cuvette Centrale (figure 1b). Ces cartes seront améliorées et validées d’ici fin 2019.
Premier Forum GMES & Africa à Libreville
La CICOS et ses partenaires du Consortium ont participé, du 19 AU 23 novembre 2018, au tout premier forum du Programme GMES & Africa, qui s’est tenu dans la capitale Gabonaise. L’Afrique Centrale a été ainsi mis à l’honneur par la commission de l’Union Africaine qui assure la coordination du Programme.
Durant 5 jours, les plus de 2000 participants venus des 4 coins du monde, ont échangé les expériences autour des thématiques liées au Programme GMES & Africa, à savoir changement climatique, technologie de l’observation de la terre et développement durable, Formation, Recherche et Développement, Mobilisation des ressources, coopération et partenariat, etc.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par des discours d’éminentes personnalités. Il s’agit du Représentant de la Délégation de l’Union Européenne au Gabon, du Commissaire du Département Ressources Humaines, Sciences et Technologies de la Commission de l’Union Africaine et du Ministre d’Etat, Ministre de la Communication et de l’Economie Numérique, Porte-parole du Gouvernement du Gabon.
Au menu, il y avait également des exposions, des débats en plénières et site évents, une conférence de Presse, etc. La CICOS a animé un stand aux côtés de ses partenaires notamment l’OSFAC et l’Université de Kinshasa, qui a attiré du monde, venu apprécier les produits exposés et échangé sur les expériences et les possibilités de partenariat. Elle a également pris une part active dans les discussions sur le développement et implantation des services (session 4), la session 6 avec le représentant du Ministère de l’Hydraulique de la République du Congo et aux discussions sur les questions régionales spécifiques.
La participation active et effective des représentants des institutions régionales, africaines et européennes et des Etats bénéficiaires du programme GMES.
Lancement des activités du Projet GMES &Africa/CICOS
L’ atelier de lacement des activités du projet GMES And Africa, thématique » Gestion de l’Eau et Ressources Naturelles » s’est tenu, à Douala en République du Cameroun, le 25 octobre 2018, dans la salle de réunion « HOUMGANG » de l’hôtel Bano Palace,
L’ouverture des travaux a été effectuée par Mme ENAW Judith, Secrétaire Général de la CICOS, en présence des membres du consortium qui conduit le projet à savoir l’Observatoire Satellital des Forets d’Afrique Centrale (OSFAC), le Service Commun d’Entretien et des Voies Navigables (SCEVN), le Centre des Recherches Hydrologiques (CRH), la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) et l’Université de Kinshasa (UNIKIN).
Ce projet est mis en œuvre par la Commission Internationale du Bassin Congo-Oubangui-Sangha (CICOS), tête de file du Consortium de ce consortium. L’atelier avait pour objectif principal de mettre ensemble les parties prenantes pour une meilleure imprégnation du projet en vue de dégager une stratégie commune d’appropriation et de l’utilisation de ses résultats en faveur de tous les Etats concernés.
Outre les représentants des membres du consortium, les délégués des pays ci-après ont pris part aux travaux :
- La République du Cameroun ;
- La République du Congo ;
- La République Gabonaise ;
- La République de la Guinée Equatoriale ;
- La République du Tchad.
Cet atelier de lancement a été précédé d’une réunion des membres du consortium en date du 24 octobre 2018, qui a permis d’échanger sur les modalités opérationnelles de pilotage du projet notamment en ce qui concerne la gestion administrative et financière du projet ainsi que la priorisation des activités.
Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire Général de la CICOS a rappelé l’importance de l’initiative du programme GMES & Africa qui s’inscrit « dans le cadre de la Stratégie conjointe Afrique-Union Européenne ainsi que les Stratégies et Politiques spatiales en Afrique, alignées sur l’Aspiration 7 de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine ».
Plusieurs présentations suivies des échanges ont constitué l’ossature des travaux. Les échanges ont porté sur des éléments ci-après :
- les questions du financement du projet ;
- le processus d’élaboration des cartes de navigation et la nécessité d’élaborer les versions hard ;
- la consolidation des comités nationaux de coordination et de travail dans les Etats.
A l’issue des échanges, les participants ont formulé les recommandations ci-après :
- l’examen par la CICOS des possibilités de mobilisation des financements additionnels en faveur du projet ;
- le renforcement des aspects liés à l’économie bleue et l’implication des acteurs concernés dans le projet ;
- la prise en compte des besoins liés à la santé de la population notamment sur le suivi de la qualité bactériologique des eaux en vue de prévenir les maladies hydriques et les épidémies ;
- la prise en compte des besoins de formation au-delà des structures déjà identifiées ;
- l’encouragement des autres universités à développer des formations relatives à l’utilisation des données d’observation de la terre
- la vulgarisation des critères de choix des participants aux différentes formations
- la prise en compte de l’aspect genre dans la mise en œuvre des activités du projet