Le Fleuve Congo

De sa source située dans le sud du Plateau Katanga (près du village de Musofi) jusqu’à Kisangani, le cours supérieur du fleuve Congo (Haut Congo) porte le nom de Lualaba. Avant sa rencontre avec la Rivière Lomami, près des Chutes de Boyoma, il se brise en plusieurs rapides, tels les légendaires « Portes de l’enfer ».

Changement d’identité en aval de Kisangani : le Lualaba devient le Congo (ou Moyen Congo), lequel court à travers la forêt équatoriale jusqu’au Pool Malebo, où se situe Kinshasa. Dépourvus de cascades, les 1.734 kilomètres du Moyen Congo font l’affaire des navigateurs.

Bassin_rivieres principalesGonflé successivement par l’Oubangui, la Sangha et le Kwa-Kasaï, son plus gros affluent (10 000 m3/s en moyenne), le Congo se resserre ensuite en un corridor de moins de deux kilomètres de largeur, profond et puissant.

C’est avec le Bas Congo que s’achève le périple. Traversant les Monts de Cristal entre Kinshasa et Matadi, il creuse une gorge profonde, déroulant une série de cascades et de rapides parmi les plus longues du monde et offrant un potentiel hydroélectrique parmi les plus remarquables.

Près de Boma, le fleuve s’étend et forme un estuaire long de 80 kilomètres, et s’élargissant sur 10-15 kilomètres à son embouchure atlantique (port de Banana).

(Sources : Problématique de l’eau en RDC, rapport technique du PNUE, 2011 ; Encyclopaedia Universalis 2014)

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Lancement du projet MESA

(Photo ©UE/ MESA)

Le coup d’envoi des activités du projet de Surveillance de l’Environnement pour la Sécurité en Afrique « MESA » a été donné à Yaoundé en République du Cameroun. C’était au cours d’un Atelier Régional qui a regroupé les 15 et 16 juillet 2014, tous les pays de la CEMAC et la République Démocratique du Congo. Ce forum régional a été suivi d’un Atelier National le 18 juillet 2014, qui a permis d’organiser la coordination et le suivi des activités du Projet au niveau du Cameroun.

Durant deux jours les représentants des États et les Experts de la CICOS ont planché sur les enjeux du projet MESA en Afrique Centrale dont la thématique porte sur la « Gestion des Ressources en Eau » et de son apport dans l’amélioration des connaissances et des systèmes de prévisions relatifs à l’utilisation des ressources en eau.

 

Ils ont défini les contours des mécanismes de coordination et de suivi du projet. Au cours des séances en groupes de travail, ils ont peaufiné la liste des acteurs concernés et identifié les canaux de communication les plus appropriés pour inciter à la prise de décision. Il a été ainsi mis sur pied un Comité régional de coordination composé des Ministres en charge de l’Eau des États de la CEMAC et la RDC et dont le Secrétariat est assuré par la CICOS et la Commission de la CEMAC. Un Comité Technique Régional a également été créé avec comme parties prenantes les Directeurs des Ressources en eau de tous les pays concernés avec pour mission de servir de passerelle entre les Comités nationaux de coordination et le Comité régional de coordination. La journée du 18 juillet a été consacrée à la mise en place du Comité National de Coordination qui sera piloté par le Ministère de l’Eau et de l’Énergie.

Avant de se séparer, les participants ont adopté un calendrier de travail avec comme premières activités la mise en place des comités nationaux de coordination dans tous les autres pays.

Le projet MESA qui a succédé au Projet AMESD (Programme de Surveillance de l’Environnement en Afrique pour un Développement Durable), a pour vocation de s’appuyer sur les acquis de ce dernier, afin d’aider les gouvernements des pays membres de la CEMAC et à la RDC ainsi que les institutions régionales en charge de la gestion de l’environnement, à mieux prendre en compte les données satellitaires dans la définition et la mise en œuvre de leurs politiques de gestion des ressources environnementales.