ACTUALITE GMES&AFRICA

Visite de travail de Suivi du monitoring de GERNAC/GMES&AFRICA 2 à la CICOS.

Du 16 au 17 octobre, le Secrétariat Général de la CICOS a reçu la visite de l’équipe de Coordination du Programme GMES&AFRICA_2

Composée du Dr Mahaman Bachir et de Mr Meschack KINYUA NDIRITU, cette équipe a travaillé deux jours avec l’équipe en charge de la mise en œuvre du projet au sein du Secrétariat Général de la CICOS.

Pendant ce séjour, les deux parties ont examiné ensemble les activités portées par la CICOS, leader du consortium « Gestion des Ressources Naturelles » (GERNAC).

L’occasion était ainsi offerte à la CICOS de présenter quelques sujets d’incompréhensions autours de la mise en œuvre du projet, notamment les activités menées par les partenaires du projet, et le versement des frais y relatifs; la suppression de certaines lignes budgétaires lors de la première année du projet; la signature du contrat avec AFEOS, une entreprise du secteur privé Africain dans le cadre de développement des Géo-services.

A noter que le projet est dans sa deuxième année de mise en œuvre tandis que l’atelier de lancement de cette phase ne s’est pas encore tenu.

C’est sur des notes de satisfaction que Mr Georges GULEMVUGA, Coordonnateur du projet GERNAC/GMES a remercié l’équipe conduite par le Dr Mahaman Bachir. Ce dernier, aussi convaincu du résultat des échanges, se dit porteur d’un message d’espoir et a affirmé transmettre fidèlement tout ce qui a été dit au cours de la rencontre avec la CICOS en vue de lever tout verrou quant à la reprise effective des activités du projet.

Vue de la salle des travaux

 

La rédaction

 

 

Lancement des activités de GMES and Africa Phase II : l’Union Africaine décerne des certificats aux 8 consortiums qui sont retenus et fixe de nouvelles orientations

Le vaste Programme continental GMES & Africa a choisi Cotonou, la capitale Béninoise pour donner le coup d’envoi des activités de sa deuxième phase, du 14 au 18 mars 2022. La cérémonie d’ouverture était présidée par le Professeur Mohammed Belhocine, Commissaire en charge de l’Education, de la Science, la Technologie et l’Innovation (ESTI) de la Commission de l’Union Africaine (CUA). Les 8 consortiums choisis pour cette 2ème phase, ont signé les contrats de subvention et reçu les certificats qui attestent de leur qualification pour conduire au cours de 4 prochaines années, cette nouvelle étape capitale pour le programme spatial continental, dans leurs régions et pays respectifs.

Dans son allocution le Pr Belhocine a rappelé le contexte de mise en œuvre de cette initiative continentale en déclarant que « GMES et Afrique est issu d’une collaboration de très longue date entre l’Union Africaine et l’Union européenne qui a financé la première phase de GMES et Afrique à 30 millions d’euros ainsi que la deuxième phase à 25 millions d’euros. Cette coopération est motivée par une volonté commune de relever les défis de développement auxquels sont confrontés les deux continents ».

L’unique Consortium retenu en Afrique Centrale et conduit par la CICOS, était bien représenté par une délégation conduite par le Dr Georges Gulemvuga, Coordonnateur du Programme pour l’Afrique Centrale. Il a reçu des mains du Pr Belhocine, le Certificat GMES & Africa II, après avoir signé le contrat de subvention avec M. Hambani Masheleni, Directeur du Département de l’Education, la Science, la Technologie et l’Innovation (ESTI), de la CUA. A l’issue de cette phase des remises des prix, le Dr Georges Gulemvuga a pris la parole au nom de tous les consortiums pour adresser un message de remerciements au cours duquel il a réitéré l’engagement des consortiums à œuvrer davantage pour le succès de cette nouvelle phase.

Les assises de Cotonou ont ainsi permis à la Commission de l’Union Africaine de donner des orientations pour cette nouvelle phase, de renforcer les capacités des consortiums sur les aspects liés au financement, à la passation des marchés, à la gestion de la subvention, conformément aux politiques, règles et principes de la Commission de l’Union Africaine, et enfin, d’examen et de s’accorder ensemble avec les consortiums sur le plan de mise en œuvre de l’action.

S’agissant de nouvelles orientations, l’un des temps forts a été la présentation faite par Hamdi Kacem, de l’équipe de gestion du Programme, qui a situé les participants sur le plan de mise en œuvre de la phase II qui va mettre l’accent sur l’opérationnalisation et le renforcement des partenariats sur l’accès aux données d’observation de la terre ainsi que la maintenance des Géoportails et des E.stations ; la consolidation des services existants, sur la base d’une approche axée sur leur utilisation, extension et application à d’autres régions ; l’amélioration des capacités des institutions africaines, l’amélioration des connaissances et la dissémination des résultats.

Les questions financières ont été également au cour des échanges de Cotonou. Sous la conduite du Dr. Adeyamo Abiodun, l’un des Responsables financiers de la CUA, les experts ont abordé les défis de la gestion financière du Programme, en se focalisant sur les principaux problèmes rencontrés lors de la mise en œuvre de la phase 1. Ainsi les leçons apprises ont été mis en exergue et capitalisées, notamment celles qui se rapportent aux procédures de passations des marchés.

En marge des travaux de Cotonou, l’Union Africaine a saisi l’opportunité pour mettre en place un réseau des femmes africaines rengagées dans les questions spatiales.

Gestion des Ressources naturelles au Cameroun: Les décideurs et acteurs sensibilisés

C’était au cours d’un atelier organisé à Yaoundé, le 22 octobre, sous l’égide de la Commission internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha (Cicos).

Après Kinshasa le 28 septembre, Brazzaville le 12 octobre, la capitale camerounaise a accueilli à son tour le 22 octobre dernier, les experts du programme continental GMES & Africa, initiative conjointe de l’Union européenne et de l’Union africaine.  Occasion pour acteurs et décideurs camerounais de s’approprier les résultats qui contribuent à une meilleure prise de décision dans la mise en œuvre de politiques de gestion de l’eau et des ressources naturelles du pays. L’objectif étant de les sensibiliser sur l’intérêt et la pertinence des services et produits développés qui démontrent les applications pratiques de l’observation de la terre sur le terrain.
« L’intérêt de ce projet pour les populations du bassin du Congo en général et celles du Cameroun en particulier, est qu’il nous permet de mieux apprécier nos ressources naturelles à travers les observations spatiales. Les données qui sont collectées et traitées permettent à tous les utilisateurs de s’en servir pour bâtir des projets plus concrets », a indiqué le Directeur des Ressources en eau du ministère de l’Eau et de l’Energie, Mamoudou Ousman, représentant du ministre empêché. Il s’agit par exemple, poursuit-il, de la construction de ports, des adductions d’eau, et même de la protection des espèces naturelles dans le bassin.

Stations spatiales
Il faut dire que la mise en œuvre du projet GMES & Africa, programme qui s’achève en décembre 2021, aura permis d’installer dans les pays membres, des stations de réception satellitaire. « Il fallait aussi développer et consolider des services ou des applications pour les différents usagers de l’eau, notamment pour la navigation », souligne Georges Gulemvuga, directeur des Ressources en eau de la Cicos et coordonateur du projet. Ce dernier ajoute qu’il a également fallu « renforcer les capacités des personnes pour obtenir une masse critique des experts nationaux qui soient capables d’utiliser les technologies innovantes ». Enfin, conclut l’expert de la Cicos, « il fallait que les décideurs et les parties prenantes soient sensibilisés pour l’appropriation des résultats acquis ». La responsabilité des Etats membres est désormais d’assurer la maintenance de ces stations installées sur leur sol.

 

 

 

 

 

Signalons que le Cameroun dispose de trois stations de réception satellitaires dont une est installée à l’aéroport de Yaoundé, une autre à l’Université de Yaoundé I et gérée par le département de géographie, puis enfin une autre