Rôle et attributions du SAF-RH
Conformément à l’article 7 de la Décision n° 08/CICOS-CM.05 du 13 décembre 2007, modifiant la Décision n°05/CICOS-CM-01 du 27 novembre 2003 portant Organisation et Fonctionnement du Secrétariat Général de la CICOS, le Service , est chargé de :
- exécuter des tâches de documentation et d’archives ;
- entretenir le matériel ;
- gérer le personnel ;
- analyser le rythme d’exécution du budget ;
- préparer les réunions ;
- gérer les relations du Secrétariat Général avec les autorités du pays de siège.
Rôle et attributions de la DEIVN
Conformément à l’article 16 de la Décision n° 08/CICOS-CM.05 du 13 décembre 2007, modifiant la Décision n°05/CICOS-CM-01 du 27 novembre 2003 portant Organisation et Fonctionnement du Secrétariat Général de la CICOS, la Directeur de l’Exploitation, des Infrastructures et des Voies Navigables (DEIVN) est chargée de :
- assister les Etats riverains dans la tenue et la mise à jour des registres de recensement des unités opérant sur les voies navigables de la CICOS ;
- définir et appliquer, de concert avec la Direction Juridique, les mesures appropriées à prendre ou prises pour réduire, sinon éliminer les incidents qui se produisent sur cette route de convergence et de dispatching des trafics internationaux empruntant les routes de la CICOS ;
- examiner et proposer la révision du protocole Tripartite Congo-RCA-RDC relatif à l’entretien par le Service Commun d’Entretien des Voies Navigables (SCEVN) et la Régie des Voies Fluviales (RVF) du tronçon de base du réseau Inter-Etats ;
- concevoir et négocier une politique d’usage adéquat et équilibré des deux axes classiques de désenclavement du réseau du Bassin et d’étudier les possibilités de diversification du désenclavement du réseau Inter-Etats pour en assurer une meilleure viabilité ;
- harmoniser les normes et spécificités techniques en matière de construction et réparations navales ;
- veiller à l’application des dispositions du Code de la Navigation Intérieure CEMAC/RDC relatives aux visites techniques et au jaugeage des unités fluviales ;
- élaborer et faire exécuter les programmes hydrographiques, hydrologiques, hydrométéorologiques et sédimentologiques, de balisage et d’entretien des voies navigables ;
- définir et élaborer les programmes de formation des cadres et agents du secteur de la navigation intérieure des établissements spécialisés dans la formation.
Rôle et attributions du SPPC
Conformément à l’article 13 de la Décision n° 08/CICOS-CM.05 du 13 décembre 2007, modifiant la Décision n°05/CICOS-CM-01 du 27 novembre 2003 portant Organisation et Fonctionnement du Secrétariat Général de la CICOS, le Directeur des Ressources en eau, est chargé de :
– superviser toutes les activités de planification et de stratégie du Secrétariat Général de la CICOS ;
– contribuer à la planification des programmes et projets des Directions techniques ;
– assurer la coordination des programmes et projets de coopération ;
– développer et assurer le suivi du plan stratégique et du plan d’action du Secrétariat Général ;
– planifier les formations professionnelles du personnel du Secrétariat ;
– établir et suivre les relations de coopération avec les organismes de missions similaires et les partenaires au développement ;
– suivre et évaluer les projets de la CICOS et préparer les rapports sur leur état d’avancement ;
– veiller à l’exécution des recommandations faites par les organes décisionnelles de la CICOS, les partenaires techniques et financiers.
Avis d’appel à candidatures pour le recrutement de consultants individuels sur les Politiques Economiques
Avis d’appel à candidature
Rôle et attributions du S/REGLEMENTATION
Conformément à l’article 26 de la Décision n° 08/CICOS-CM.05 du 13 décembre 2007, modifiant la Décision n°05/CICOS-CM-01 du 27 novembre 2003 portant Organisation et Fonctionnement du Secrétariat Général de la CICOS, la Direction Juridique et de la Réglementation, est chargé entre autres de :
- donner des avis sur l’interprétation de l’Accord Instituant un Régime Fluvial Uniforme et créant la CICOS et son Additif ;
- veiller à l’application des dispositions du Code de la navigation intérieure CEMAC /RDC ;
- rendre les décisions dans les cas d’appels portés devant la Commission et créant la CICOS ainsi que les autres textes ;
- mettre en forme tout texte juridique émanant du Secrétariat Général ;
- assurer en collaboration avec le Service Administratif, le secrétariat des assises des organes de la CICOS (Comité de Direction, Comité des Ministres) ;
- assurer la publication du Journal Officiel de la CICOS.
Rôle et attributions du SPPR
Conformément à l’article 21 de la Décision n° 08/CICOS-CM.05 du 13 décembre 2007, modifiant la Décision n°05/CICOS-CM-01 du 27 novembre 2003 portant Organisation et Fonctionnement du Secrétariat Général de la CICOS, le Service de Prévention de la Pollutions et des Risques, est chargé entre autres de :
- analyser les risques naturels et anthropiques liés à l’eau ;
- élaborer et mettre en œuvre un programme régional de prévention des risques (inondations, étiages sévères, maladies hydriques) ;
- mettre en place et veiller au fonctionnement du système régional d’alerte pour les catastrophes naturelles.
Rôle et attributions du SICE
Conformément à l’article 12 de la Décision n° 08/CICOS-CM.05 du 13 décembre 2007, modifiant la Décision n°05/CICOS-CM-01 du 27 novembre 2003 portant Organisation et Fonctionnement du Secrétariat Général de la CICOS, le Service Information, Communication et Education, est chargé entre autres de :
- développer la création, la qualité et la cohérence des formes et contenus de communication interne et externe ;
- coordonner et mettre en place toutes les actions de communication à l’attention des populations et administrations dans les Etats membres de la CICOS et à l’attention des partenaires internationaux ;
- concevoir et mettre en œuvre les stratégies de communication externe de la CICOS en collaboration avec les directions techniques ;
- assurer la gestion du site web de la CICOS ;
- diffuser des informations régulières sur les travaux de la CICOS ;
- développer et maintenir les relations avec les médias ;
- gérer, organiser et coordonner les plans de développement de la communication pour assurer la promotion de l’identité et de l’image de marque de la CICOS ;
- contribuer à la préparation et à la mise en œuvre des stratégies et des plans de communication d’urgence en cas des catastrophes naturelles ;
- participer à la planification et à l’organisation des réunions des organes de la CICOS.
Rôle et attributions du SI
Conformément à l’article 11 de la Décision n° 08/CICOS-CM.05 du 13 décembre 2007, modifiant la Décision n°05/CICOS-CM-01 du 27 novembre 2003 portant Organisation et Fonctionnement du Secrétariat Général de la CICOS, le Service Informatique, est chargé entre autres de :
- gérer le réseau et le système informatique du Secrétariat Général ;
- assurer le fonctionnement du Système d’Information du Bassin du Congo (SIBCO) ;
- maintenir en bon état l’équipement informatique de la CICOS ;
- assurer l’appui technique du système d’information Géographique (SIG) et du Site Web de la CICOS.
Rôle et attributions du Comptable
Conformément à l’article 8 de la Décision n° 08/CICOS-CM.05 du 13 décembre 2007, modifiant la Décision n°05/CICOS-CM-01 du 27 novembre 2003 portant Organisation et Fonctionnement du Secrétariat Général de la CICOS, le Service comptable est chargé, est chargé entre autres de :
- tenir la comptabilité de la Commission ;
- prendre en charge et recouvrer les ordres de recettes émanant de l’Ordonnateur ;
- recouvrer les créances constatées par un contrat, un titre de propriété ou tout autre titre dont il assure la conservation ainsi que l’encaissement des droits au comptant du visa, de la prise en charge et du paiement des dépenses assignées à sa caisse ;
- exécuter les dépenses et les mouvements des comptes de disponibilité de la CICOS ;
Rôle et attributions du CG
Conformément aux articles 52, 53 et 54 de la Décision n° 11/CICOS-CM.01 du 27 novembre 2013 portant Règlement financier de la CICOS, le Contrôleur de Gestion, est chargé entre autres de :
- contrôler toutes les opérations financières de la CICOS ;
- donner son avis sur la régularité et les conséquences financières des actes soumis à son visa ;
- recevoir pour avis, tous les projets de décisions d’engagement du personnel, d’actes de dépenses, conventions, de contrats et de marchés, ainsi que le budget de fonctionnement de l’Institution ;
- examiner et s’assurer de la régularité de l’imputation budgétaire, de la disponibilité des crédits ouverts au budget, de l’exactitude du calcul de la liquidation de la dépense projetée, ainsi que de l’application et du respect des dispositions réglementaires en vigueur.
Infrastructures
Malgré son vaste potentiel, le système de navigation fluviale demeure un mode de transport marginal dans le bassin du Congo et tarde à tenir ses promesses en termes de contribution au développement économique général. Ceci en partie, en raison de la vétusté et de l’insuffisance de ses infrastructures.
Voici en quintessence, l’état des lieux réalisé par la CICOS sur les infrastructures portuaires dans les Pays du Bassin du Congo :
- REPUBLIQUE DU CAMEROUN
Le Cameroun n’a pas de ports dans le réseau fluvial de la CICOS. Cependant, les exploitants forestiers ont aménagé quelques rampes de mise à l’eau des grumes et de quai en terre battue, communément appelés débarcadères.
Parmi les points d’accostage, celui de Mouloundou sur la Rivière N’Goko et celui de Socambo, sur la Sangha, sont les plus développés avec une forte activité. Long de 9 m, le débarcadère de Socambo est équipé de deux (2) bacs (le bac ‘’CIB’’ de 110 tonnes et le bac’’IFO’’ de 160 tonnes) qui permettent le transport des passagers, des véhicules et des marchandises diverses. Il comporte 3 petits sites d’accostage où plusieurs barges de 15 à 60 tonnes avec micro pousseurs, assurent le trafic des marchandises diverses et passagers.
En résumé, dans l’espace CICOS, il existe 10 débarcadères aménagés au Cameroun. Il s’agit de :
- Débarcadère de Socambo
- Débarcadère de Libongo
- Débarcadère de Bela
- Débarcadère de Kika
- Débarcadère de Mokounounou
- Débarcadère de Moloundou
- Débarcadère Koumela
- Débarcadère de Moloundou rivière
- Débarcadère de Adjala
- Débarcadère de Ndongo
- REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
La Centrafrique dispose de deux principaux ports fluviaux et de plusieurs débarcadères.
Le Port pétrolier de Kolongo et le Port de Banqui sont des ports opérationnels dont les infrastructures sont en bon état. Si le Port de Kolongo est une entreprise para-publique où l’Etat centrafricain possède 51% de parts, le Port de Bangui quant à lui, est géré par la Société Centrafricaine des Transports (SOCATRAF) qui est une société anonyme signataire d’un contrat d’affermage avec l’Etat Centrafricain depuis 2005.
Installé sur une superficie de 28.000 m2, le Port de Banqui dispose de 3 quais (Port Amont, Port Aval et Port Central), une trentaine d’entrepôts et une dizaine de grues. Le Port pétrolier de Kolongo, quant à lui, est sur une superficie de 2000 km2, avec un quai de 30 m et une grande capacité de stockage de près de 50.000 m3.
S’agissant des débarcadères, ce sont pour la plus part des berges non aménagées où se font le chargement et/ou le déchargement des marchandises ainsi que l’embarquement ou le débarquement des passagers. Parmi ces débarcadères, la CICOS a recensé 18 qui ont un statut d’établissements publics à caractère commercial. Il s’agit de :
- Débarcadère Ouango Sao
- Débarcadère de Possel
- Débarcadère de Ndjoukou
- Débarcadère de Kouango
- Débarcadère de Zangba
- Débarcadère de Mobaye
- Débarcadère de Satéma
- Débarcadère de Béma
- Débarcadère de Villa Kolongo
- Débarcadère de Salo
- Débarcadère de Bayanga
- Débarcadère de Lidjombo
- Débarcadère de Mongo-Etat
- Débarcadère de Zinga
- Débarcadère de Moungoumba
- Débarcadère de Nola
- REPUBLIQUE DU CONGO
Dans l’espace CICOS, le Congo compte 1 port fluvial principal, 4 ports fluviaux secondaires et 6 points d’accostages.
- Le Port fluvial principal
Le Port de Brazzaville est le principal port qui est situé au point limite aval de navigabilité du fleuve Congo, juste en amont des premiers rapides infranchissables, à 30 km de Maloukou–Mbamou de la rive droite du fleuve Congo au niveau du Pool Malebo. Il est subdivisé en 5 sites qui sont :
- le Beach de Brazzaville où sont traités les canots rapides et les bacs;
- la Gare à passagers, où sont traités les grands bateaux, pousseurs et barges ;
- le Port public, où sont traités les bateaux cargos ;
- le Port à grume, réservé pour le traitement des grumes ;
- le Port de Yoro, qui reçoit les baleinières et les pirogues motorisées.
Le domaine opérationnel du Port de Brazzaville s’étend sur près de 4400 ml[1] allant du niveau de la chambre de commerce au port de Yoro. Il est installé sur une superficie 55 ha, avec 1128 m de quai dont 770 m au port public, 230 m de perré , 556 m 2 de bureaux, 16584 m2 de magasins ouverts au service public excepté le bâtiment occupé par le GIE-SCEVN, 54415 m2 de terre-pleins aménagés et enfin, 77813 m2 de terre-pleins abritant le dépôt des hydrocarbures de la Société Commune Logistique (SCLOG).
- Les ports fluviaux secondaires
- Le Port de Ouesso (superficie de 5210 m2, 1 Quai et un appontement pétrolier)
- Le Port de Mossaka (4 600 m2 de superficie, 1 Quai, 300m de magasins et entrepôts)
- Le Port de Impfomdo (superficie de 10.000 m2, 1 Quai et un appontement pétrolier)
- Le port de Ngombe (Superficie de 1 300 m2 et 1 Quai )
- Les points d’accostages
- Makotimpoko
- Liranga
- Bétou
- Boyélé
- Bas-kouilou
- REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Dans l’espace CICOS, le Pays dispose d’un grand Port public à Kinshasa, géré par la Société Commerciale des Ports et Transports ( SCTP) ex-ONATRA, avec une capacité d’exploitation totale estimée à 1.600.000 tonnes. Ce port est subdivisé en 4 installations :
- le Port Public ;
- la Gare Fluviale ;
- le Beach Ngobila ;
- le Port Inflammable.
Sur la place de Kinshasa, il existe une cinquantaine des Ports privés, exploités par les transporteurs privés, y compris les petits points d’accostages des unités en bois (les baleinières). Parmi eux, les ports les plus importants disposent des grues (20 à 25 tonnes de capacité) et de quelques élévateurs. La plupart ne disposant pas d’engin de manutention, les louent en cas de besoin.
Mobilisation/Valorisation de l’Eau
Suivi/Évaluation de l’Eau
Réunion du Comité de pilotage du Projet RAOB-PNUD/FEM
Au cours d’une visioconférence qui s’est tenue les 26 et 27 août 2020, le Secrétaire Général de la CICOS, Mme ENAW née Judith EFUNDEM AGBOR, a présidé en sa qualité de Présidente en exercice du Réseau Africain des Organismes de Bassin (RAOB), la 2ème réunion du Comité de Pilotage (COPIL) du Projet RAOB-PNUD/FEM.
A l’ouverture des travaux, les participants ont eu droit à une série d’allocutions qui a vu un certain nombre de personnalité se succéder devant l’écran. Tout d’abord le Secrétaire Technique Permanent du RAOB, le Haut-Commissaire de l’Organisation de la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS), M. Hamed Diané SEMEGA, qui a délivré son mot de bienvenu. Ensuite, la Représentante du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), principal bailleur du Projet, Mme AKIKO Yamamoto qui place la réunion sous le signe de l’espoir. Puis, le Secrétaire Exécutif du Conseil des Ministres Africains Chargés de l’Eau (AMCOW), M. Canicius KANANGIRE, qui a réitéré le soutien inconditionnel de son Organisation aux initiatives du RAOB, et enfin la Présidente du RAOB, Mme ENAW née Judith EFUNDEM AGBOR, Secrétaire Général de la CICOS, qui a remercié tous les membres du Comité de pilotage, pour leur disponibilité.
Durant les deux jours des travaux, les participants se sont essentiellement pencher sur les deux points inscrits à l’ordre du jour, à savoir l’examen et l’adoption du rapport de l’évaluation à mi-parcours du Projet, d’une part, et de la demande d’extension du Projet ainsi de ses modalités, d’autre part. Mais avant, le Comité de Pilotage a examiné et validé formellement, l’approche adaptative proposée, qui consiste à mettre l’accent davantage sur les activités liées à la Composante 1 du Projet portant sur le renforcement des capacités du RAOB.
S’agissant du Rapport à mi-parcours, après des débats nourris autour de sa présentation faite par le consultant, ainsi que des commentaires et questionnements des membres du Comité de Pilotage, ces derniers ont adoptés les 9 recommandations proposées, moyennant quelques amendements. Ces recommandations ont globalement porté entre autres, sur les mesures nécessaires pour aider le RAOB à renforcer ses relations avec l’AMCOW ; la rationalisation de la composition du Comité de Pilotage du Projet portant leur nombre à deux représentants par région, avec une prise en charge partagée entre le Projet et la région concerné ; les mesures d’amélioration et de renforcement des rapports de collaboration entre les deux agences d’exécution du Projet qui sont l’OMVS et l’UNESCO; et l’adoption des mesures urgentes pour accélérer la mise en œuvre des activités à impacts visibles, en vue de l’atteinte des résultats attendus, au regard du retard accusé.
Pour ce qui est de l’extension du projet sur une période d’un an, celle-ci qui se justifie largement au regard du retard de démarrage du Projet et du contexte de la crise sanitaire liée à la COVID 19, a fait l’objet d’un échange entre les participants, aussi bien sur le fonds que sur la forme de la demande à adresser au PNUD. Au final et après concensus, celle-ci a été adoptée, sous réserves de quelques amendements.
Les travaux ont pris fin par un satisfecit général exprimé par les membres du COPIL qui se sont félicités de la réussite de cette première réunion en mode virtuel qui n’a pas connu des difficultés techniques majeures, et a permis une bonne qualité des débats, ayant abouti à des décisions constructives.
LE PROJET RAOB-PNUD/FEM EN QUELQUES MOTS
Le projet « Renforcement des capacités institutionnelles du Réseau Africain des Organismes de Bassin (RAOB) contribuant à l’amélioration de la gouvernance transfrontalière de l’eau en Afrique » est financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) à travers le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et mis en œuvre par l’OMVS et l’UNESCO. L’objectif du projet vise fondamentalement à renforcer les capacités de coordination et de collaboration des Organisations et Commissions africaines des bassins lacustres et fluviaux et les cadres de coopération pour la gestion des eaux souterraines transfrontalières, ainsi que celles de leurs États membres en vue d’améliorer la gouvernance transfrontalière de l’eau en Afrique. Le projet comporte deux composantes : i) le renforcement des capacités institutionnelles du RAOB pour qu’il puisse jouer son rôle en tant qu’organe technique du Conseil des Ministres Africains de l’Eau (CMAE) et ii) le renforcement des capacités de ses membres composés des Organismes de Bassins Fluviaux et Lacustres (OBF/L), des Communautés Economiques Régionales (CER) et des Commissions des Eaux Souterraines (CES) afin de favoriser la coopération transfrontalière, l’échange de connaissances, d’expériences et de leçons apprises dans le domaine de la gestion de l’eau.
Les activités du projet sont articulées autour des Cinq (05) domaines prioritaires définis dans la stratégie décennale 2015–2024 du RAOB et qui sont le renforcement des capacités institutionnelles, la gestion et le partage des connaissances, les eaux souterraines, le financement durable, et le changement climatique.
Simon Sakibédé, Deuxième Secrétaire Général de la CICOS ( 2010-2016)
SA BIOGRAPHIE
I- ETAT CIVIL
NOM : SAKIBEDE
PRÉNOM : Simon
DATE DE NAISSANCE : 24 octobre 1947
ETAT CIVIL : Marié et père de huit (08) enfants
NATIONALITÉ : Centrafricaine
II- DIPLOMES
- Baccalauréat, 1969.
- Brevet du 2e cycle de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) de Bangui, 1971.
- Licence en Droit Public (Paris II), 1975.
- Diplôme de l’Institut International d’Administration Publique de Paris (section Economique et Financière), 1976.
- Préparation du Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat (CAPA) (Paris I), 1976.
- Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) en Droit Public (Paris II), 1977.
- Certificat Supérieur d’Economie en Transports (Lyon II), 1994.
III- FONCTIONS OCCUPEES
- Directeur d’Exploitation à la Compagnie Nationale de Transport Routier (CNTR), 1971 – 1973.
- Directeur Général des Transports au Ministère des Transports, 1977 – 1979.
- Directeur Général de l’Agence Centrafricaine des Communications Fluviales (ACCF), 1979 – 1980.
- Ministre de l’Equipement et des Transports 1980 – 1981.
- Directeur du Département des Transports et du Tourisme à l’UDEAC, 1982 – 1990.
- Chargé de mission au Ministère des Transports, 1992 -1994.
- Directeur Général Adjoint de la Société Centrafricaine de Transports Fluviaux (SOCATRAF), 1994 – 2010.
- Secrétaire Général de la Commission Internationale du Bassin Congo-Oubangui-Sangha « CICOS » du 10 juillet 2010 au 1er avril 2016.
IV- AUTRES ACTIVITES
- Membre du Conseil Economique et Social (mandat 2008 – 2013).
- Chargé de cours de Finances Publiques à la Faculté de Droit de Bangui (1977 – 1980).
- Chargé de cours de Droit Administratif et de Finances Publiques à l’ENAM de Bangui 1977 – 1989, puis 1992 – 1995.
V- GRADE DANS LA FONCTION PUBLIQUE
- Administrateur Civil Principal Hors Classe depuis 1987.
VI- DISTINCTION HONORIFIQUE
- Commandeur de l’ordre National du Mérite Centrafricain, 1981.
Rôle et Attributions de la DRE
Conformément à l’article 22 de la Décision n° 08/CICOS-CM.05 du 13 décembre 2007, modifiant la Décision n°05/CICOS-CM-01 du 27 novembre 2003 portant Organisation et Fonctionnement du Secrétariat Général de la CICOS, la Direction des Ressources en eau, est chargée de :
- superviser et coordonner les activités relatives à l’eau ;
- harmoniser et adapter, de concert avec le Service des Affaires juridiques, les législations et les stratégies nationales sur l’eau en cas de besoin ;
- analyser et diffuser les produits du système régional d’information hydro-météo-climatique ;
- élaborer et mettre en œuvre le Schéma Régional d’Aménagement et de Gestion des eaux ;
- suivre l’application des mesures de réalisation d’ouvrages hydrauliques et des prélèvements à impact régional
- faciliter la concertation Inter-Etats en cas de conflit lié à l’usage de l’eau.
Rôle et Attributions du Secrétaire Général
Haut fonctionnaire et personnalité engagée, le Secrétaire Général de la CICOS a rang et prérogative de Chef de Mission Diplomatique. A ce titre il incarne les idéaux de solidarité et d’intégration à travers l’eau, fixés par les Chefs d’Etats des pays membres de la CICOS, dans l’Accord instituant un Régime Fluvial Uniforme et créant la CICOS. Celui-ci définit entre autres, les attributions du Secrétaire Général comme suit :
- veiller à la bonne application de l’Accord ;
- élaborer les règlements communs destinés à assurer la sécurité de la navigation et d’assurer la protection de l’environnement ;
- promouvoir, favoriser et soutenir la coopération et la coordination des activités et projets d’intérêts communs de développement durable, d’utilisation, de conservation des voies navigables de ce Bassin ;
- établir des programmes d’assistance financière et technique et si nécessaire inviter les donateurs à coordonner leur soutien au sein d’un groupe consultatif de donateurs ;
- établir des relations avec toute Organisation privée ou publique, de caractère national ou international en vue de l’accomplissement de sa mission ;
préparer et exécuter le budget de la Commission, après sa validation par les Instances supérieures
Equipe du Secrétariat Général
Dr. Marie Thérèse ITONGO
Secrétaire Général de la CICOS
Monsieur Georges GULEMVUGA GUZANGA
Directeur des Ressources en Eau
Monsieur Dieumerci BAKANGO
Chef Service Contrôle de Gestion
Monsieur Gabin AHEMBINA
Expert Principal,
Chef de Service Comptable par Intérim
Monsieur Augustin WAYAWO
Chef de Service Informatique
Chef de Service Information, Communication et Education
Dr. Dorice KUITCHA épouse KENGNI (PhD)
Chef Service de Prévention de la Pollutions et des Risques
( Direction de l’Environnement)
Mme BAGAMBULA Darie Claude KEBANO
Chef de Service de la Réglementation
(Direction Juridique et de la Réglementation)
Monsieur Blaise Léandre TONDO
Expert Principal
Ingénieur Hydraulicien-Economiste
(Direction des Ressources en Eau)
Rôle et attributions de la DRE
Monsieur Aurélien MOUKANA LIBONGUI
Chef de Service Mobilisation des Ressources
(Direction des Ressources en Eau)
Rôle et attributions de la DRE
Expert Principal en charge des Infrastructures et Voies Navigables
(Direction des Equipements, Infrastructures et Voies Navigables)
Rôle et attributions de la DEIVN
Mme Audrey ZOULA
Expert Principal
(Service Planification, Prospective et Coopération)
Mme TAGNY KAZADI Cyrille Laure
Expert en charge de l’Exploitation
(Direction des Equipements, Infrastructures et Voies Navigables)
Rôle et attributions de la DEIVN
Monsieur Teodoro MUAMBA CABONGO
Expert au Service Comptabilité
Madame Mireille Valérie NGASSAM
Chef du Secrétariat Particulier du Secrétaire Général
Rôle et attributions
Mme YONA GODELINE
Assistante au Service Administratif, Financier
et des Ressources Humaines (SAF-RH)
Rôle et attributions du SAF-RH
Madame Lilas NYENGOSSO
Assistante Principale au Pôle Secrétariat
Madame Omba NETTE
Assistante Principale au Pôle Secrétariat
Biographie du Secrétaire Général de la CICOS
Dr. Marie Thérèse ITONGO, Géomorphologue, Enseignant-chercheur à l’Université Omar Bongo de Libreville, est née à Bitam (Gabon), il y a une soixantaine d’années. A l’issue de l’examen minutieux de trois dossiers, le Comité des Ministres de la Commission Internationale du Bassin du Congo-Oubangui-Sangha (CICOS) réuni en session extraordinaire à Brazzaville, en République du Congo l’a élue Secrétaire Général de la CICOS à l’unanimité, le 07 décembre 2022. Installée le 12 février 2023 par le Président du Comité des Ministres de la CICOS, son Excellence Monsieur Emile OUOSSO, Ministre de l’Energie et Hydraulique du Congo Brazzaville, le Dr. Marie Thérèse ITONGO remplace à ce poste, Madame ENAW Judith, née EFUNDEM AGBOR, arrivée en fin de mandat.
Dr. Marie Thérèse ITONGO a fait toutes ses études primaires, secondaires et universitaires au Gabon sanctionnées par un baccalauréat suivi d’une Maîtrise en géographie, option géographie physique à l’Université Omar Bongo de Libreville. Elle a ensuite continué ses études à l’Université Louis Pasteur, Strasbourg I (France), dans laquelle elle a été lauréat d’un D.E.A en géographie, Option Géographie des systèmes spatiaux et aménagements régionaux. Son sujet d’étude traitait de la Gestion et l’Aménagement des milieux méditerranéens et tropicaux. Elle obtient enfin un Doctorat (nouveau régime) en géographie physique, géographie du Risque, dans la même Université de Strasbourg. La réflexion de sa thèse de doctorat aborde une des préoccupations actuelles: Géomorphologie et prévision des risques d’érosion dans la région de Franceville – Gabon, Mention : Géographie Physique.
Avant son élection à la tête de la CICOS, elle fut responsable des cours magistraux : Initiation aux sciences de la terre (option : géologie et pédologie), géomorphologie dynamique externe, hydrogéologie et Techniques et méthodes de recherche en géomorphologie. On lui a également fait l’honneur d’être Secrétaire Général Adjoint de la Revue Gabonaise de Géographie. Dr. Marie Thérèse ITONGO est Maître-Assistant (CAMES) en Géographie-physique et géomorphologie au Département des sciences géographiques Environnementales et Marines de l’Université Omar Bongo.
Parallèlement à sa profession d’Enseignant-Chercheur des universités, elle a occupé plusieurs fonctions dans la haute administration publique gabonaise :
- Conseiller pour la cartographie du Ministre d’Etat, Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et des Travaux Topographiques ;
- Conseiller pour la cartographie et Directeur Général de l’Ecole Nationale du Cadastre et des Sciences Géographiques, un établissement sous du Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et des Travaux Topographiques ;
- Directeur Général de l’Ecole Nationale du Cadastre et des Sciences Géographiques;
Le Dr. Marie Thérèse ITONGO a conduit plusieurs projets dont les principaux sont :
- Projet de statuts portant organisation de l’Ecole Nationale du Cadastre et des Sciences Géographiques (en examen au Conseil d’Etat) ;
- Projet de loi portant réorganisation de l’Ecole Nationale du Cadastre et des Sciences Géographiques (en cours) ;
- Signature de convention de partenariat pour le renforcement des capacités avec la Mairie de Libreville;
- Signature de convention de partenariat pour le renforcement des capacités avec Génie Militaire de Libreville ;
- Signature de convention de partenariat pour l’utilisation du plateau technique de L’INPTIC (Institut National des Postes, et Technologies de l’Information et de la Communication) Libreville ;
- Signature de la convention de partenariat avec l’Ecole Supérieure de la Mer de Libreville, GABON ;
- Signature de la convention du partenariat inter-établissement entre l’Ecole Nationale du Cadastre et des Sciences Géographiques du Gabon et l’Ecole Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme de Lomé (EAMAU), TOGO.
- Signature de la convention du partenariat inter-établissement entre l’Ecole Nationale du Cadastre et des sciences Géographiques et l’Ecole Nationale des Sciences Géographiques de Marne La Vallée, France.
Dr. Marie Thérèse ITONGO a, dans le cadre de sa profession en qualité d’enseignante, dirigé les travaux d’étudiants dans les domaines de la géomorphologie, de l’environnement et des technologies spatiales. Elle compte également à son actif plusieurs articles scientifiques produits avec la participation des collègues de sa corporation :
ITONGO (M.T.), 2011 – Eléments pour une cartographie de base des risques environnementaux, in « À H כֿ H כֿ » n°7, Lomé, Revue de géographie du Laboratoire de Recherche sur la Dynamique des Milieux et Sociétés (LARDYMES), pp. 235-246.
ESSONO MILLA Dimitri, OKANGA GAY Marjolaine, MOUKANA LIBONGUI Jean Aurélien, LIBONGUI Gérald Emmanuel, ITONGO Marie Thérèse, MOMBO Jean Bernard, 2021– Esquisse de modélisation des risques d’inondations dans le bassin versant de la rivière Gué-Gué à Libreville (Gabon). Revue Internationale Dônni, n°1, Volume 1, juillet, p. 223-240.
MENIE ONDO Zéphirin, ITONGO Marie Thérèse, MOUKANA LIBONGUI Jean Aurelien, 2018- Les villes inondées du littoral du Gabon, Les régions littorales du Gabon, Eléments de réflexion pour une planification stratégique du territoire, Coédition LETG-Nantes (Nantes)et Raponda Walker (Gabon), pp.290-311.
MOMBO (J.B) et ITONGO (M.T.), 2011 – Gestion du site et risques naturelles à Libreville, in GABONICA, n°5, Libreville, Revue du Centre d’Etude et de Recherche en Géoscience et Prospective (CERGEP), pp. 148-168.
ITONGO (M.T.) et MOMBO (J.B.), 2009 – Géomorphologie de la région de Franceville, in Revue Gabonaise de géographie, n°4, Libreville, Revue du Laboratoire d’Analyse et des Environnements Tropicaux (LANASPET), pp. 75-92.
ITONGO (M.T), 2005 – Analyse factorielle des correspondances et risques d’instabilités dans le sud-est du Gabon, in Revue Gabonaise de géographie, n°1, Libreville, Revue du Laboratoire d’Analyse et des Environnements Tropicaux (LANASPET), pp. 11-31.
- Etude d’impact environnemental du tronçon de route la Léyou – Lastourville ;
- Projet d’extension du quai de la base logistique de la Satram au port en eau profonde de Port-Gentil -Port-Gentil, société SATRAM; Pré-rapport ;
- Analyse morpho structurale de la région de Mandji au Gabon ;
- Géomorphologie du crochet terminal de la flèche sableuse de la lagune de la Banio au Gabon ;
- Les conséquences des risques naturels en milieu urbain : le cas des inondations du 16 avril 1996 à Libreville.
Tous ses engagements dans la formation universitaire soutenus par ses compétences mises au service de l’administration publique Gabonaise lui ont valu une distinction honorifique : Chevalier de l’Ordre du Mérite Gabonais
Mot du Secrétaire Général
Chers ami(e)s, internautes et partenaires
A l’heure où notre planète fait face aux problèmes climatiques, le suivi des ressources hydriques se pose avec acuité. C’est pourquoi le Secrétariat Général de la Commission Internationale du Bassin du Congo – Oubangui – Sangha (CICOS) s’est donné pour mission d’appuyer ses états membres par la production des outils indispensables à la promotion de la navigation par voie d’eau intérieure et à la Gestion Intégrée de nos Ressources en Eau (GIRE) qui sont ses deux mandats.
Le site web de la CICOS représente l’un des principaux portails d’information de notre Institution qui vous offre deux types d’informations : celles qui constituent les activités actualisées de l’Institution telles les projets, les audiences, les rencontres et événements (ateliers, colloques, conférences, symposium, formations…) à caractère général et technique qui portent sur les accords et les décisions constituant le socle de la Commission. Les informations pratiques et techniques sur les ressources en eau du bassin du Congo et du fleuve Ogooué et ses usages que vous y trouverez, aideront à alimenter vos recherches et apporteront une contribution notable à l’élaboration de vos projets aussi bien dans le domaine des sciences (géographique, géologique, géodésie, pédologique, hydrographique, hydrographique, physique, chimique, télédétection…) que celui des affaires. Vous y consulterez également nos publications, avis et appels d’offres qui constituent le fonctionnement au quotidien de la CICOS.
Tout au long de votre navigation à travers ces différents liens, vous y découvrirez les objectifs que s’est fixés la CICOS, avec un souci permanent de la quête de l’excellence dans leur exécution. Cette perspective de la qualité de réalisation des projets impulse la volonté de l’Institution à répondre aux défis de la promotion de la navigation par voie d’eau intérieure et la gestion durable des ressources en eau des Bassins du Congo et du fleuve Ogooué. Ces préoccupations s’accompagnent des considérations environnementales dont la prise en compte est un impératif pour le développement harmonieux des pays de la sous-région.
A ces défis majeurs se greffe celui lié à l’intégration régionale et socio-économique, garant du bien-être des populations, telle qu’énoncé dans la Vision Partagée à l’horizon 2035 de la CICOS. Pour nous, l’aboutissement heureux de cette intégration, passe inexorablement par la navigation fluviale. Ce boulevard naturel sous exploité que la providence nous a pourvu pourrait constituer l’un des maillons forts des échanges commerciaux dans cette sous-région Afrique centrale.
Les projets et actions dans le domaine de la navigation touchent les aspects du développement du sous-secteur de transport à savoir la formation et le recyclage des acteurs, l’harmonisation des textes réglementaires et statutaires du transport par voies d’eau intérieures. La facilitation du commerce au sein de l’hinterland CICOS, l’amélioration de la sécurité de la navigation, la construction des infrastructures, etc. contribuent également à la croissance durable du sous-secteur de transport.
Pour ce qui est de notre deuxième mandat axé sur la GIRE, nos projets portent sur l’un des enjeux cruciaux liés à la gestion des ressources en eau telle la prévention des conflits à travers la connaissance, le suivi et la mobilisation de la ressource en eau. A ce niveau, notre intervention se situe, entre autres, dans la réhabilitation et le renforcement du réseau hydrométéorologique du bassin du Congo. La mise en place et l’opérationnalisation d’un Outil de Modélisation et d’Allocation de la ressource, le développement des applications sur l’altimétrie spatiale liée aux ressources en eau dans le bassin du Congo et leur publication à travers le Système d’Information du bassin du Congo (SIBCO), font partie des engagements pris par Secrétariat Général de la CICOS envers ses Etats membres. Par ailleurs ces activités, menées dans le respect des normes environnementales, s’appuient désormais sur des outils de prévention de la pollution et de gestion des déchets, progressivement mis en place dans les différents Etats membres.
Pour la mise en action des projets depuis sa création, la CICOS bénéficie du soutien constant aussi bien de ses Etats membres que des partenaires techniques et financiers tels la Coopération Allemande (GIZ), la Banque Africaine de Développement (BAD), l’Union Européenne (UE), l’Union Africaine (UA), la Coopération Française à travers l’Agence Française de Développement (AFD) et le Fond Français pour l’Environnement Mondial (FFEM), la Banque Mondiale. Ils aident l’Institution à mettre en œuvre ses principaux projets dont la finalité est de contribuer à réduire la pauvreté des populations. C’est le lieu ici de leur renouveler toute notre reconnaissance, au nom de l’Institution et des Etats membres. De plus, la CICOS coopère étroitement avec certaines autres Institutions tant des Nations Unies que de la région telles que le PNUD, l’UNESCO, la FAO, le RAOB, l’OMVS, la CBLT, la CCBC, la BDEAC, etc…
Grace à cette chaîne de solidarité et d’accompagnement de ses Etats membres, la CICOS compte apporter des solutions durables en matière de gestion des ressources en eau, notamment à la problématique de l’accès à l’eau pour tous, conformément à la vision africaine sur l’eau et aux Objectifs de Développement Durable Six (ODD 6). Ces multiples défis majeurs interpellent autant l’Afrique Centrale en particulier que l’Afrique en général.
Nous osons croire que toutes ces actions constitueront un début de réponse au phénomène de changement climatique auquel est confronté notre habitat, la Terre. Ensemble dans un élan de solidarité, nous espérons apporter une avancée significative dans l’atténuation du changement climatique et l’amorce de l’intégration régionale au bénéfice des générations futures, afin d’avoir un monde sain, stable, rassurant ou vivent en harmonie l’humanité et son environnement.
Je vous suis reconnaissante d’être aussi nombreux à visiter nos portails web qui vous informent sur l’ensemble des activités que nous menons au bénéfice des populations du Bassin du Congo. Cela démontre l’importance et la place qu’occupe la CICOS dans les milieux scientifiques, sociaux et économiques de notre sous-région.
Par le biais de ce site web et au travers des autres canaux d’informations de l’Institution, nous vous informerons de l’évolution de cet engagement, tout en vous invitant à vous servir du mécanisme de feedback qu’il vous offre, pour en faire un outil d’information et de communication dynamique et interactif, au service de notre zone Afrique Centrale et en filigrane de l’Afrique toute entière, parce que le Bassin du Congo est le réceptacle solution de l’avenir du monde.
Dr. Marie Thérèse ITONGO